Nos partenaires s’engagent ! avec Didier Le Bret

Didier Le Bret est ancien Ambassadeur et Consultant

1/ La cohésion au travail, c’est quoi pour vous ?

C’est pouvoir répondre sans trop d’hésitation à trois questions : le collectif visé forme-t-il une équipe ? A-t-il un objectif et des valeurs partagées ? Est-ce que chacun se sent partie prenante ? Si la réponse est oui à ces trois questions, cela veut dire, en schématisant, trois choses clé pour la cohésion au travail : – les gens qui travaillent dans cette même structure ne sont pas là complètement par hasard ;- ils partagent la vision du collectif qui les rassemble et ils sont par conséquent prêts à se battre pour faire que cette vision devienne réalité ;- enfin dans ce collectif porté par une vision (et aussi le plus souvent par un leader !) ils savent qu’ils peuvent trouver leur place et agir au mieux de leurs moyens et de leurs aspirations.

2/ Quel est le principal impact de la crise sanitaire sur la cohésion au travail ?

L’impact peut être aussi bien négatif que positif. Négatif, d’abord, dans la mesure où les individus interagissent moins ; la solitude mêlée d’un sentiment d’abandon peut ainsi contribuer à distendre les liens. La sphère domestique s’impose alors, ce qui en soit n’est pas forcément un mal, mais si le collectif provisoirement délaissé était faiblement attractif, le doute peut s’installer et miner l’envie même d’y retourner ! Mais la crise sanitaire peut également jouer comme un révélateur : pour prolonger ou réinventer le modèle existant, avec le sentiment dans les deux cas qu’une nouvelle aventure démarre.

3/ Pourquoi participer à l’Académie Synopia? 

La raison tient en peu de mots : passion de la transmission. Ce qui pour les générations futures devraient se traduire par plus d’autonomie et l’envie (avec un peu de volonté !) de ne pas reproduire les erreurs du passé. Et en la matière, il y a hélas beaucoup à faire !

Retrouver Didier Le Bret le jeudi 26 novembre à 11h00 sur le Focus n°1 : « Vers une nouvelle relation de l’individu au collectif et une transformation du rapport au travail ? »