Nous sommes tous Charlie ! Point de vue d’une étudiante catholique et d’un étudiant marocain musulman.

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12 personnes ont perdu la vie, assassinées froidement par des hommes qui prétendent défendre des valeurs, des idées. Coupables de s’être exprimés, coupables de s’être moqués, coupables d’avoir rendu hommage à la liberté. Tels sont leurs crimes.
Charlie, plus que jamais tu coules dans nos veines. Tu es élevé au rang de symbole de la France. Liberté, Egalité, Fraternité ; ce triptyque reprend tout son sens.
Ces valeurs ne sont guère meurtries, elles sont hissées dans nos cœurs et nos esprits.
Charlie tu me rends fière. Aujourd’hui je mesure la qualité d’être républicaine. Mais je mesure également la nécessité de passer ma vie à défendre ardemment ces valeurs. Je mesure la chance d’être citoyenne dans un pays reconnu pour ses Droits de l’homme.
Nous n’avons pas peur, notre liberté de penser ne peut être bafouée par des hommes qui se trompent de combat.
Nous n’avons pas besoin de lutter pour faire respecter notre devise. Notre seule arme est notre maxime.
Ces despotes de la terreur ne pourront atteindre notre liberté de penser.
Charlie tu nous as rassemblés à travers toute la France ; nationaux, européens, internationaux, chrétiens, juifs, musulmans. Tu es le symbole de l’unité.
La kalachnikov n’est pas une religion, les valeurs républicaines sont notre bouclier.
Soyons fiers d’être Français.

Ces mots continueront de faire écho : « Je préfère mourir debout que de vivre à genoux ».

Par une étudiante française et membre de l’association Ileri Défense.

* * *

Une nouvelle fois, l’ignorance des textes et de l’essence même de l’islam, ainsi que la haine véhiculée par de faux prophètes, d’un faux Islam, a fait de vraies victimes. Une nouvelle fois, un frisson de peur parcourt la société hexagonale. Les victimes de la tuerie de Charlie Hebdo ne sont pas mortes par hasard. Elles sont mortes punies pour leur opinion et par un mal qui n’a pas de nom exact. Mais un mal qui n’est certainement pas l’islam. Certes, les assaillants ont crié que Dieu était avec eux et que Dieu est grand, mais un fou qui se prend pour Napoléon a-t-il vraiment perdu la bataille de Waterloo ?
Il faut évidemment condamner, et punir les responsables de la tuerie. Il faut bien sûr faire front commun contre la violence et la haine. Et il faut sans aucun doute protéger la liberté d’expression. Mais il ne faut en aucun cas extrapoler, stigmatiser et pointer du doigt une fois de plus les musulmans. Parce que peu importe l’opinion des victimes de l’attentat. Et peu importe leurs écrits et leurs caricatures, peu importe qu’on les apprécie ou non. Aujourd’hui des journalistes sont morts pour la simple et mauvaise raison que d’autres désapprouvent leur opinion, et des policiers ont été tués en voulant les protéger.
Différentes sources avancent que les trois meurtriers seraient âgés de 18, 32 et 34 ans, preuve qu’encore une fois nul n’est à l’abri de tomber dans la haine quel que soit son âge.

Par un étudiant marocain musulman et membre d’Ileri Défense.

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