L’initiative « 3 débats sinon rien » dans Le Parisien

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Les débats, on vote pour !

POLITIQUE Les chaînes de télévision réfléchissent à organiser de nouveaux débats d’ici le premier tour de la présidentielle. Mais les candidats vont-ils accepter de s’affronter en direct ?

Les candidats de droite l’ont prouvé. Leurs homologues de gauche l’ont confirmé : en politique, les Français raffolent des débats télévisés. « Le succès de notre primaire est clairement passé par les confrontations à la télévision », affirme le député (LR) Thierry Solère, qui a organisé la primaire de la droite et du centre. Et si les audiences des trois soirées des prétendants de la Belle Alliance populaire sont inférieures à celles de leurs rivaux de l’opposition, les scores restent très corrects.

Alors, pourquoi est-ce que les débats devraient s’arrêter mercredi soir, après l’ultime affrontement entre les deux finalistes de la primaire de la gauche ? Et pourquoi Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, François Fillon ou Marine Le Pen n’exposeraient-ils pas leurs idées dans une même émission de télévision ?

Un débat entre 5 candidats sur TF 1, des face-à-face sur France Télé

Le collectif 3 Débats sinon rien a saisi la semaine dernière le CSA à ce sujet. Ce mouvement demande aux Sages de mettre en place « un cadre permettant la tenue de trois débats télévisés entre les candidats avant et après le premier tour » de la présidentielle. Mais le CSA n’aura sans doute pas besoin de leur répondre puisque les chaînes, alléchées par les fortes audiences, s’activent pour organiser des débats d’ici le 23 avril.

« Ces débats ont permis d’apporter des éclaircissements sur les propositions de chacun. Ce qui est vrai pour les primaires est encore plus vrai pour la présidentielle », explique Catherine Nayl, la patronne de l’info de TF 1. « On travaille à l’organisation d’une soirée qui opposerait pas plus de cinq présidentiables en direct et en première partie de soirée sur TF 1 », ajoute-t-elle. « Certains candidats nous ont déjà dit oui », affirme la dirigeante.

Du côté de France Télévisions, on privilégie les face-à-face. «Dès février, tous les présidentiables vont se succéder dans  l’Emission politique. Dans le programme, on va créer un espace de confrontation d’une vingtaine de minutes entre un candidat et un de ses adversaires », explique Michel Field, le directeur de l’information. Hervé Béroud, son alter ego de BFMTV, bûche sur des face-à-face entre deux favoris du scrutin. Il milite aussi pour que plusieurs débats aient lieu entre les deux tours, et pas juste une rencontre codiffusée sur TF 1 et France 2.

Il reste maintenant à convaincre les intéressés. « Il faut que les chaînes fassent des propositions précises et les candidats accepteront si c’est utile pour eux », lance Thierry Solère. « Les politiques ne sont pas titillés par l’idée de s’affronter à la télévision. Officiellement, ils ne sont pas contre, mais quand on rentre dans les détails, ça coince. Ils ne veulent pas être avec n’importe qui », assure Hervé Béroud. Dernier obstacle, respecter les règles d’équité de traitement entre les candidats.

Les chaînes ont moins de trois mois pour organiser des moments aussi mémorables que les face-à-face entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie en 1989 et 1994, ou François Mitterrand et Philippe Seguin juste avant le référendum sur le traité de Maastricht en 1992.

Retrouvez cet article par Benoît Daragon dans Le Parisien.

Pour en savoir plus sur l’initiative « 3 débats sinon rien », cliquez ici

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