Voeux de Synopia – Belle année 2024 !

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À l’aube d’une année dont personne n’osait imaginer qu’elle serait encore plus périlleuse à traverser que les précédentes, que ce soit au plan local, national, européen ou international, avec l’équipe Synopia, nous ne renonçons pas à vous souhaiter une excellente année 2024. Bien au contraire !

Pour illustrer notre état d’esprit, nous faisons volontiers référence au mot célèbre du non moins célèbre généralissime Ferdinand Foch : « Mon centre cède, ma droite recule, situation excellente, j’attaque. »

Attardons-nous un instant sur cette phrase dont chacun peut mesurer ce qu’elle recouvrait de terrible et de courageux. Aujourd’hui, même si au vu de l’actualité cela peut paraître tentant, ce n’est pas sur l’idée de « centre » ou sur « droite » qu’il faut se concentrer, mais sur le « Je » de « j’attaque ». Laissons au commentaire politique les débats sur la « droite » et le « centre »…

Si l’emploi du « Je » à ce moment de notre Histoire était pertinent, en pleine Première Guerre mondiale et dans un contexte où le niveau d’éducation et le rapport à la démocratie n’ont plus rien de commun avec l’époque que nous vivons, il n’en va plus de même aujourd’hui.

« Je » ou « Nous », telle est la question.

Elle se pose à chacun, dès lors qu’il est amené à exercer des responsabilités ou « le pouvoir », à être chef.

Elle se pose à l’intérieur des entreprises, dans les associations et bien sûr, dans le cadre du bon fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Au vu de ce qui s’est déroulé en France depuis quelques années, de ce qui a fonctionné et de ce qui a échoué, des méthodes qui ont trouvé leurs limites, des résultats de l’action publique, des rapports de force usés jusqu’à la corde et de l’exaspération inquiétante de nos concitoyens, il est grand temps de tirer les leçons de la gouvernance publique, en particulier à son échelon le plus élevé.

« Je » ne marche plus. « Nous » doit le remplacer, avec bien évidemment, une juste et équilibrée répartition des rôles, des prérogatives et des pouvoirs. Tout le monde n’a pas vocation à tout faire et à se mêler de tout, de la même façon qu’un seul ne saurait tout faire et s’ingérer partout et dans tout…

La clé de nos prochaines réussites nationales passera par le collectif, par la fertilité des intelligences croisées, par l’envie de faire ensemble, par la capacité de ceux qui sont en charge à donner du sens, à raconter notre Histoire, à bien nommer (à la fois les choses et les hommes) et à fabriquer du consentement.

A n’en plus douter, c’est bien davantage sur l’art et la manière de gouverner qu’il faut travailler. Ce qu’il convient de faire n’est pas moins important, mais en réalité, nous le savons. Bâtir une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, créer de la confiance, donner du contenu et de l’épaisseur à nos valeurs, offrir un avenir digne à chacun, rassurer, protéger et soigner le fort comme le faible, défendre notre pays, construire l’Europe. Reste à imaginer la meilleure façon d’accomplir ce grand dessein.

Dès 2021, c’est ce travail essentiel que nous avions suggéré de réaliser dans le cadre d’un Conseil National de la Reconstruction. Un autre sort a été réservé à cette idée de CNR, avec le résultat que l’on connaît. Mais rien n’est jamais perdu ni définitif. Ce grand chantier démocratique et institutionnel devra être ouvert. Le plus vite sera le mieux, et c’est ensemble, à tous les niveaux de notre société, que nous pourrons ensuite œuvrer en faveur d’un nouveau départ français et garantir la nécessaire cohésion de notre pays.

Alors vive 2024 ! Puisse ce nouveau millésime de notre Histoire contemporaine prendre soin de vous et des vôtres, et continuer à nous mobiliser ensemble pour notre « cher vieux pays », pour l’Europe et pour les valeurs dont nous avons héritées de nos pères et des pères de nos pères qui se sont tant battus pour elles, et pour nous.

Puisse également l’année 2024 bien inspirer les électeurs du monde entier. Ils seront 51 % de la population mondiale à voter dans 76 pays, y compris sur le Continent européen et aux États-Unis. Plus de 4 milliards de personnes seront concernées par des élections. Si, dans l’histoire du XXe siècle, la démocratie a pu accoucher de monstres, lorsqu’elle est couplée à l’état de droit, elle devient l’écrin dans lequel se développent et prospèrent les droits de l’Homme, la liberté, la justice et le respect de la vie. Certes, rien n’est jamais parfait et tout reste fragile, nous le savons et le constatons tous, mais ce cadre unique permet le meilleur pour l’humanité. Il nous revient d’en être conscients et fiers, et de le défendre avec la plus grande détermination.

Toutes les espérances sont donc permises, et là aussi, nous pouvons trouver une source d’inspiration et de motivation. Belle année à tous.

Alexandre Malafaye,
Président de Synopia

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