Rapport : « Développement du numérique en Afrique : pour un engagement coordonné de la France et de ses entreprises »

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Synopia publie en octobre 2019 un rapport sur le développement du numérique en Afrique et les possibilités d’engagement de la France et de ses entreprises.

LES AUTEURS DU RAPPORT

Julien Dechanet, officier chargé de la lutte informatique défensive Marine, Marine nationale française.

Fabien Laurençon, professeur à Sciences po Paris sur les questions de défense et de sécurité.

Guillaume Soto-Mayor, ingénieur de recherche et directeur des opérations de l’équipe de recherche sécurité-défense au CNAM, intervenant à Sciences Po Paris (PSIA), Sciences Po Strasbourg (master SESI), Saint-Andrews (CSTPV) et au CNAM (Master criminologie et Certificat prévention de la radicalisation), consultant et expert indépendant. 

Vous pouvez le téléchargez en format pdf ici.

LES PROPOSITIONS DU RAPPORT

Propositionn°1 : Créer une instance référente pour la stratégie et la vision française sur l’investissement dans le numérique en Afrique. Nouvellement créée ou adossée à une structure existante (comme BPI ou Business France), elle pourrait être pilotée par un comité interministériel composé du secrétariat d’État au Numérique, du ministère des Affaires étrangères, et du comité Présidentiel pour l’Afrique.

Proposition n°2 : Développer une approche globale de partenariat numérique avec les pays africains alliant compétitivité du business, qualité de la formation, expertises technique et juridique.Co-construites avec les acteurs publics-privés africains et français, elle inclurait les diasporas. L’offre française de partenariat-investissement pourrait être adjointe de garanties de souveraineté et d’une soutenabilité financière grâce à une approche responsable de maîtrise des coûts et des endettements.

Proposition n°3 : Améliorer l’offre de formation des universités et des écoles d’ingénieurs africaines, notamment sur les smartphones, afin de permettre au plus grand nombre d’élèves d’accéder à des contenus pédagogiques interactifs. À titre d’exemple, des formations en cyber-sécurité, secteur dans lequel les acteurs français sont légitimes, pourraient être créées grâce à des partenariats entre l’INRIA, l’ANSSI et des universités locales.

Proposition n°4 : Prioriser les innovations dans le numérique pour les acteurs de la filière agricoleet agroalimentaire. Cela passerait notamment par la fluidité des échanges de la chaîne d’achats locale en permettant une meilleure valorisation des producteurs locaux. Il convient ainsi de diffuser les connaissances techniques et les outils financiers de base nécessaires à la gestion des stocks, de l’export et de la commercialisation.

Proposition n°5 : Renforcer la présence des acteurs bancaires français en développant une offre digitale sur smartphone accessible au plus grand nombre et adaptée à une clientèle urbaine et jeune.

Proposition n°6 : Miser sur l’économie du divertissement en proposant une offre mobile destinée à capter les besoins de consommation des 12-25 ans en matière de réseaux sociaux, de jeux (ex: paris sportifs en ligne) et de biens culturels (séries-télévisées, tutoriels, musiques, etc.), qu’il s’agisse de contenus francophones ou anglophones, voire en langues vernaculaires (bambara, peul, wolof).

Proposition n°7 : Impliquer les diasporas africainesà travers le développement des offres numériques au profit des communautés locales et avec elles, à partir des influenceurs issus de ces communautés, à savoir les 8-18 ans, et les milieux économiques et financiers, pour répondre au mieux à leurs attentes (culturelles et économiques).

Proposition n°8 : Mettre l’accent sur l’offre française en termes d’e-santé pour pallier l’éloignement et l’inaccessibilité des zones infectieuses des centres médicaux, et le sous-équipement médical, et enfin pour améliorer la carte sanitaire de territoires souvent enclavés.

Proposition n°9 : Lutter ensemble contre la cybercriminalité à travers la construction d’une offre de cybersécurité labellisée ANSSI au profit des administrations qui le souhaitent et des acteurs économiques privés.

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