Rapport d’activité 2016-2017

LE MOT DU PRESIDENT

Créé au printemps en 2012, sur la base d’un positionnement indépendant et non partisan assumé, et avec la ferme volonté d’être utile à l’intérêt général, Synopia a placé la gouvernance au cœur de ses réflexions.

Ces conditions nous ont permis de réunir 150 membres de haut niveau, venus de la fonction publique, du privé et de la société civile : préfets, ambassadeurs, hauts fonctionnaires, chefs militaires, magistrats, chefs d’entreprises, professions libérales, journalistes, écrivains, etc.

De 2012 à 2014, pas à pas, à force de persévérance et grâce à l’engagement de nos membres, nous sommes parvenus à trouver une méthode de travail, un modèle, une place.

En septembre 2014, nous avons publié « (Re)prenons le pouvoir », un manifeste en faveur du droit des Français à être bien gouvernés. Nous y décrivions une ligne politique nouvelle, par delà des clivages droite / gauche, et y formulions des idées et des propositions dont nous voyons aujourd’hui la reprise, voire la mise en œuvre. Cette publication, par la visibilité accrue qu’elle a conférée à Synopia, a marqué un véritable tournant et nous a ouvert de nombreuses portes.

Depuis, les publications, les colloques et autres évènements organisés sous l’égide de Synopia, se sont multipliés, ainsi que les sondages et les prises de paroles publiques. Entre 2016 et 2017, le travail effectué par notre think tank a permis de partager, non sans succès, de nombreuses idées et propositions en faveur d’une meilleure gouvernance dans différents domaines : réforme des institutions et renouveau démocratique, éthique et gouvernance, défense et sécurité intérieure, cohésion nationale et territoriale, politiques de l’énergie, droit et justice, influence française, gouvernance de l’Union européenne.

À travers ce rapport d’activité, c’est le travail intense de ces deux dernières années que nous avons voulu replacer dans sa perspective, et qui fait maintenant de Synopia, grâce à ses membres et ses partenaires, un véritable observatoire des gouvernances.

Par delà les enjeux de transformation et les ambitions des décideurs, nous sommes persuadés que les questions de gouvernance demeurent centrales. De nombreux paramètres nouveaux, à commencer par la révolution numérique, imposent de repenser nos modèles et nos stratégies de gouvernance, en y intégrant résolument l’éthique, et en prenant en compte la nécessité d’associer toutes les parties prenantes, de partager une vision commune, et de développer sa mise en œuvre avec elles. Car dans un monde de plus en plus incertain et changeant, il devient indispensable de trouver les leviers qui permettront de donner du sens aux actions individuelles et collectives, et de redonner confiance en chacun. Confiance dans le pays, dans l’avenir, dans son activité, dans l’autre. C’est ainsi que nous « referons Nation » et donnerons à la France les moyens d’affronter en position de force les immenses défis du 21ème siècle.

Alexandre Malafaye, Président