Note de Synopia #18 – Concilier la Nation et l’Europe pour une nouvelle solidarité européenne

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Synopia a le plaisir de vous présenter sa 18ème note sur les enjeux de la gouvernance de l’Union européenne. A quelques mois de la présidence française du Conseil de l’UE, il est urgent de dessiner les contours d’une Europe solidaire qui protège les États et leurs peuples des défis présents et futurs.

Si l’échelon européen de gouvernance est absolument essentiel, depuis plusieurs années, avec la multiplication des crises (économique, sociale, migratoire et maintenant sanitaire), l’État et la Nation sont revenus sur le devant de la scène comme des structures indispensables à la protection réelle des citoyens Français et Européens. 

La pandémie que nous subissons depuis près de deux ans l’a bien démontré : dès le début, il est devenu clair que les masques, les respirateurs ou les places en réanimation ne seraient peut-être pas disponibles pour tous, et qu’il était indispensable d’assurer le pilotage de leur répartition géographique et humaine. Et qui d’autre que l’État pour assurer ce travail indispensable ? Si elles ont pu aider, les entreprises, les organisations internationales et l’Union Européenne ne seraient jamais parvenues, sans les États, à assurer cette organisation. 

Sur de nombreux autres sujets liés à la protection des individus, une prise de conscience de l’utilité de l’État semble se répandre un peu partout dans la société. En effet, comment protéger les citoyens du cyber piratage, du pillage des données privées, de la captation de clientèle, et d’autres menées destructrices, contre des organismes qui agissent depuis l’extérieur, qui n’ont pas de visage, n’obéissent à aucune loi et ne paient aucun impôt ? Pour y parvenir, il faut à l’évidence une organisation qui exprime une forte cohésion, qui présente un front uni, et qui soit capable, à la fois d’assurer leur défense et de riposter aux agressions.

Dans le rapport de force qui prédomine toujours davantage dans les relations internationales, la souveraineté des puissances moyennes de notre continent se voit assurément renforcée en s’inscrivant dans un ensemble plus large et plus fort : celui de l’Europe. Mais dans une approche Gaullienne que nous partageons, cette souveraineté renforcée doit reposer précisément sur la notion réaffirmée des « États-Nations ».

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